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               Mes parents étaient des chimistes reconnus. Mon père était  grand, chauve et moustachue. Ma mère était de petite taille, elle avait les cheveux courts. Moi, je suis rousse, j’ai la peau claire, les yeux bleus et je porte des lunettes. 

     

              A la veille de mes seize ans, je me rendais au laboratoire de mes parents mais ce matin-là, mon père était absent. Je vois une porte en chêne massive fermée à clef. Derrière cette porte, j'entends des bruits de bouillonnement. Je cherche la clef de cette grande porte. Soudain, je la vois dans un pot de verre. Je prends le pot et le casse avec un marteau. Je mets la clef dans la serrure, je la tourne avec soin mais fermeté. Quand j'ouvre la porte, je vois une grande marmite sur le feu qui bouillonne fortement. Je m'approche lentement du récipient avec précaution. Je soulève le grand couvercle de métal, lourd. Je regarde le contenu de la marmite : c’est un conglomérat vert, gluant et pétillant à la fois.

     

              Soudain, une image apparait ! Je me vois dans un monde inconnu. Autour de moi,  de hautes tours, des grandes statues, des longues et larges routes et beaucoup de lumières clignotantes. A ce moment-là,  je vois un jeune homme qui me plait beaucoup, je veux m'approcher et je tombe la tête la première dans la marmite. Je le compris après, en fait, cette marmite permet de voyager dans le temps. Grâce à elle, je traverse des tunnels multicolores. Soudain, j'aperçois au loin le jeune homme. Devant moi se dresse une énorme tour de fer. Autour de moi, les personnes parlent toutes seules, de petites boîtes collées à l'oreille. J'entends des bruits qui m'effraient. J'aborde une personne, je lui demande où nous sommes. Elle me répond  «  A Paris, Madame,  mais savez-vous que le carnaval, c'est le moins prochain ! » Quelques minutes plus tard, un policier arrive et me dit «  Donnez- moi vos papiers ? » Je ne sais pas de quoi cet homme me parle. Le policier m'emmène au poste. Dans ma cellule, je fais connaissance avec un prisonnier ivre. Nous parlons de ce qui nous a amené à nous retrouver en prison. Dans la conversation, je m’aperçois que cet homme est le petit -fils de mon petit-fils.


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    Marianne a 16 ans, elle vit à la campagne avec son père, Duc de Champagne. Sa mère est morte en la mettant au monde.

     

             Dans un mois, je fêterai mes  17 printemps, et, pour l'occasion, je vais voir mon père. Chaque année, j'ai une pensée pour ma défunte mère qui est morte en me mettant au monde. Je garde une photo d'elle sur moi. C’est mon père qui me l’a laissée. C'est le seul souvenir que j'ai d'elle.

            Ce soir-là, je me promène dans une forêt derrière mon manoir. Autour de moi, une brume épaisse et humide. Je ne vois rien, j’ai du mal à me diriger à travers la forêt. En essayant de voir mon chemin, j'aperçois une silhouette. Je crois que c’est ma mère. Je la poursuis. Mon pied se prend dans une racine et je tombe. Je me fais mal à la tête, je me relève. Une tour de métal s’élève devant moi.  Je me mets à courir. J'ai peur. Une calèche sans chevaux fonce sur moi et manque de me renverser.

             Brusquement, je me réveille dans un lit confortable. De nombreux tuyaux pendent au- dessus de ma tête. L’un est accroché à moi et une aiguille  me rentre dans la peau. Un homme habillé de blanc pénètre dans la pièce où je me trouve. Il me demande :

               Comment vous appelez-vous ? Avez-vous votre carte vitale ?

    Je ne comprends pas. Je réponds :

              - Eh bien mon brave, vous ne savez pas qui je suis ?

              - Non, pourquoi ? Je devrais ?

              - Eh bien, je suis  la Duchesse de Champagne. Qu'est-ce qu'une carte vitale ? Et pourquoi  ai-je si mal à la tête

    Et là je m'évanouis.

     


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                                                                   La duchesse Delacroix.

     

              Vous savez quoi ? (étonnée). Un jour, en me maquillant, j'ai aperçu un étrange bouton apparaître sur mon nez. Un bouton ! Ha ! Je ne l'avais jamais vu encore celui-là ! Pff ! je suis horrifiée. Comment cette petite pustule a pu apparaître en une nuit ?

    En m'approchant bien du miroir, je découvre que c'est une affreuse verrue ! (olalalalala). Je la touche, je la tâte. 

            Avant même de comprendre ce qu'il m'arrive, je me retrouve au sol, assommée. Je reprends mes esprits (soupir). J'aperçois un miroir… Ce n'est pas celui du château. Je regarde autour de moi, tout est différents (peur).

           Je remarque la vitre de la pièce. Elle est transparente mais j’aperçois mon reflet. Soudain, un homme entre dans la pièce. C'est un homme aux cheveux poivrés , il me regarde (surpris). Ensuite, il me demande qui je suis. Je me présente : la duchesse Delacroix et je lui raconte les hasards qui m’ont conduit jusqu’ici. L’homme décline aussi son identité.  Il est le fils de Pierre Perret et d’Annie Cordie.  Je n’ai pas l’honneur de connaître sa famille. Je lui demande alors où je me trouve. « Dans mon studio d'enregistrement, répond-il ». Mais quel est ce pays ? Où suis-je tombée ? La panique me gagne. 


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          Je m’appelle Sylvie et j'ai 27 ans. Aujourd'hui est un jour triste pour moi car on enterre mes parents qui sont morts lors d'une promenade en barque. L’embarcation s'est retournée et mes parents ne savaient pas nager, les malheureux ! Je me prépare pour les funérailles. La pendule de la chambre sonne. Je me dirige vers une grande armoire haute de trois mètres où sont gravés un S et une croix comme Sylvie Lacroix. Je l'ouvre pour prendre mon manteau de laine noire. Il était rangé dans le fond ; je me penche pour l’attraper quand soudain,  je bascule  en avant. Je ferme les yeux pour ne pas voir ma chute …

         

            Mon bras me fait mal. Je suis blessée, j’en suis sûre. J’ouvre les yeux. Tout autour de moi, des gens très mal vêtus et des filles aux cheveux courts. Certains portent de drôles de rubans autour du cou jusque dans leurs oreilles, d'autres parlent tout seuls. J’écoute leurs propos. Quel langage inapproprié ! Une femme m’accoste et me dit : «Wesh, grosse, qu’est-ce que tu fais là ? C'est pas le carnaval, tocarde ! » Je suis  choquée.

          

            Je me réfugie dans la boutique la plus proche. Sur la façade, une pancarte annonçait : ANTIQUITES. Je rentre, cela sent le renfermé.  Un vieux monsieur se présente à moi. C’est le propriétaire, il  s'appelle Vincent. Il est vêtu d'un vieux pantalon miteux, d’ un chapeau troué et d’une chemise tachée. Il me recueille très aimablement et je m'assois  sur un vieux fauteuil rouge poussiéreux.

         

              Me sentant en sécurité, je commence le récit de mes mésaventures  devant une tasse de thé. A mon grand soulagement, Vincent me croit. Quand il voit mon bras, il part chercher un bandage. J’aperçois alors une belle et  grande armoire. Mais oui, c’est incroyable comme elle ressemble à MON armoire. Je m’approche. Quelle déception ! Le S et la croix ne sont pas là .

         

              Au même moment, Vincent entre dans la salle avec le bandage et me demande ce que je fais. Il voit que je m’intéresse à son armoire. Je lui raconte ma déception de ne pas avoir vu mon armoirie gravée dans le bois. «Si tu cherches une armoire comme celle-ci avec un S et une croix, je l’ai vendue hier. », lance-t-il soudain. Le désespoir m’envahit une seconde fois. Heureusement, le vieux monsieur semble avoir une idée. Nous partons dans son carrosse, un bien curieux carrosse puisque nul cheval ne semblait le tirer. Et là, je reconnais mon armoire. Ses nouveaux propriétaires étaient des gens du peuple. Je reconnais le S et la croix, symbole de ma famille depuis des siècles. Je m’engouffre dans l’armoire et j’atterris dans ma chambre. La pendule sonne. Exactement la même heure que celle où j’avais ouvert les battants de l’armoire pour prendre mon manteau. Rien ne semble s’être passé. Je me dirige vers l’église où mes oncles et mes cousins m’attendent pour le début de la cérémonie.

     


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  •                J'habite à Chambord dans un magnifique château avec une grande cour, où j'adore  jouer. C'est un endroit plein de fleurs.

                Je suis parfois maladroite et surtout impatiente. La preuve : un jour, en arrosant mes fleurs, je vois un puits qui n'était pas là habituellement. Ce puits était magnifique, de couleur arc-en-ciel. Alors, je m'approche et décide de me pencher par curiosité. Sous la pression de ma main, une pierre tombe et m'emporte dans sa chute. J'essaye de me rattraper à une pierre qui était d'une jolie couleur rose, mais en vain. Cette chute me parait magique, je vois toutes sortes de couleurs qui me plongent dans un monde fantastique.

               Tout à coup, je me retrouve dans une ville. Elle ressemble étrangement à la ville qui est proche de mon château.  La fête bat son plein. Je décide de parcourir les rues et de participer aux festivités. C'est extraordinaire.  Certains détails me semblent vraiment étranges. J’entends une musique qui semble venir de nulle part. Où est l’orchestre ? Je me retrouve à côté d'une dame qui a une drôle de façon de parler. Une étrangère sans doute ! Elle m’effraie et je décide de rentrer chez moi. Sur une route étrange, je repense à ma chute dans ce puits, quand tout à coup un carrosse sans chevaux me frôle dangereusement !  Je me précipite au château et là, que se passe-t-il ?  Tout un peuple a envahi mes pelouses.

              Terrorisée, je retourne au puits. Il faut que je sache s’il est toujours là.  Ouf, il est là ! Je me penche et maladroite que je suis, je fais une nouvelle fois, une chute vertigineuse ! Le temps semble suspendu.  Soudain, j'ouvre les yeux et je me retrouve dans mon lit. Tout ceci n'était qu'un rêve... ou pas !        

     


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